SYRANO
Dans la clarté chimique de ma nuit carcérale.
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Lundi 14 décembre 2009 à 0:13
Dialogue aphone. Je garde ma salive, les lèvres sèches... Je me prend au jeu.
Vendredi 11 décembre 2009 à 18:43
J'ai souvent mal aux rotules. A force de rester devant mon bureau, ou à la terrasse des cafés. J'ai aussi souvent des crampes au fémur, à vouloir traduire des scènes placides ou même ineptes, et inénarrables. Moments amniotiques, j'en ressors boitillant, mais pareil à une accalmie. A pister du regard monsieur et madame, de leur aspect pimpant, discret, ou encore acerbe..
Mardi 8 décembre 2009 à 21:25
.. Et pendant que nous nous préoccupons à immortaliser l'illustre Hopper, mon coin paradisiaque est ébranlé, et ce sont nos mines de plombs qui hurlent la douleur.
Je vais de ce pas lourd et décisif, me brosser la canine.
Mardi 8 décembre 2009 à 21:03
Foule sentimentale. C'est Paris.
L'érosion platonique de plusieurs "No sens" m'hydratent de surcroît mes organes externes. C'est comme s'il flottait de la Jupiler dans le cerveau. Par moment ça mousse-flop. L'ambiguité de mon état d'esprit, bien que chaste depuis des siècles entiers, s'aventure depuis le week end passé dans une multitude de rêveries diurnes.
Nonchalence gratuite, droiture inopinée. J'en saigne du nez toute cette décadence gambergée.
Mardi 1er décembre 2009 à 0:35
Hier encore j'ai joui par les yeux. Croyez-moi c'est pas tous les jours facile, cet handicape. Et ce soir j'ai joui de la main: j'ai peint. Puis je me suis demandé si les bourrelets nous envahissent seulement à l'âge mûr. Pourquoi pas, c'est une question existentielle comme une autre, me suis-je dit pour me rassurer.
Samedi 28 novembre 2009 à 1:18
Sémiologie.
Par moments je ne sésit pas tout, voyez. Il me faudrait une Guerre Mondiale pour enfin comprendre la signification de tout ceci. Une illumination;merci Pascal. Une guerre, oui-ou peut être non finalement, mais des houles, et des ouragans, et un orgasme fantasmagorique. Tout tourne, virevolte, s'exclame autour de moi, de nous, et je n'entend que des onomatopées. "Boom" et "Zzz". Alors je pense à Darwin, à Frisch, à Coppens.
Sans résultat. Parce que ça ne sert à rien.
Bref.
Samedi 28 novembre 2009 à 0:44
Les copains.
Amen.
Jeudi 26 novembre 2009 à 20:48
Avant de commencer ce petit coin perso, je souhaite le dédier à certains "compatriotes"-qui, non loin de m'influencer dans le choix de la création de ce blog-ci, ont permis de porter fruit à la naissance de l'incontournable, de l'évangile, de l'insoumis. De tout ceci. Bref, ceci revient à dire cela. Alléluia.
Ainsi commence l'histoire.
