SYRANO
Dans la clarté chimique de ma nuit carcérale.
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Jeudi 29 avril 2010 à 0:43
Ses plantes et ses casseroles. Un vrai sanctuaire. AVE vaisselle sale et grille-pain. J'ai la tête à l'envers en pensant à ce chez nous. Je crois qu'il reste un mois avant les cartons. Les gars, ce n'était pas très facile au début, et aujourd'hui, comme demain, et les jours qui vont suivrent, je vais avoir un chagrin de souvenir. De frigidaire à stalactites et de mouchettes dans les feuilles de menthe.
Cette sérigraphie en témoignera: et si la grand-mère de notre grenier nous a tant fait souffrir la nuit tombée, je suis peiné d'annoncer notre prochain divorce collectif.
Sur ce, en attendant, on a le nez plongé dans le thé, le café à outrance pour ma part, ou la bière, et c'est pas plus mal.
Lundi 26 avril 2010 à 19:51
Et pendant que l'Histoire des Arts nous titille le poil de Bla bla de culture vomie ultra interessante, ma tête de juif est débordée de folies et de tartines de fromage. Vivement la douche -hein Babé-poil-au-nez, la tente-hein Loutre! le bientôt de la fin de l'année.
Sur ce, "elle est où la boîte à cloouuuu???!!" et vive les ratés.
Jeudi 15 avril 2010 à 16:52
J'ai les mains noircies d'une vaine attente. Semoule et haricots verts, il y a du soleil dehors.
Les bois, 15 avril. J'ai horreur de la mort. Je me faufile, j'abrège. A quand nos funérails? Alors je me boulimise, guarana, café, sirop de violette. Je voyage sous les peupliers, j'arrose ma rancoeur. Et on recommence à nouveau.